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Haïfa, Israël

Jérusalem - Jour 08

 

 

Nous accostons à Haïfa en terre d'Israël pour rejoindre Jérusalem. Mais avant de développer cette journée nous gravissons (en bus) le mont Carmel pour pénétrer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais revenons à ce matin. Nous étions impatients de découvrir Jérusalem...

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dans le monastère carmélite de Stella Maris qui vaut vraiment le détour pour sa splendeur intérieure. Nous admirons du haut de la colline le panorama d'Haïfa et les jardins Bahai, classés à l'Unesco. Ces derniers sont les plus grands jardins suspendus, au monde.

Nous en profitons pour faire les kékés et jouer les stars pour une séance photos.

La journée se terminera après plus de 10 heures d'excursion. Un sauna et hammam furent les bienvenus pour nos petits pieds endoloris, bière et fruit smoothie, douceur d'un soir sur le pont d'un paquebot, presque le silence. Bref, ce fut une splendide journée...

Nous y voilà enfin et nous commençons par le Mont des Oliviers avec une vue panoramique de la ville. Le maire a décrété que chaque bâtiment devait être construit avec la pierre de la colline. On ne peut que saluer cette initiative car le résultat est une belle harmonie. Aucun béton. De l'immeuble au simple transformateur électrique, murets, chemins, rues et ruelles, en passant par les bâtiments industriels ; tout, absolument tout est taillé dans la pierre du pays. Fait étonnant, les murs sont immaculés, comme neufs.

Un peu plus loin, nous découvrons le désert de Judée et les montagnes jordaniennes en toile de fond.

 

Nous entrons enfin dans Jérusalem par la porte de Jaffa et ne sentons pas vraiment de tension au sein de la vieille ville. Policiers et militaires sont à chaque coin de rue, par groupe de 3. Un policier, un militaire palestinien et un militaire israélien ; et cela nous semble (hélas) normal. Nous ne prendrons connaissances des heurts de la journée qu'à la vue des actualités du soir.

Sur notre chemin, quelques souks pittoresques sous d'antiques voûtes, pleins de couleurs et d'odeurs d'épices qui flottent dans l'air. Cette ville est un vrai labyrinthe et nous ne voulons pas perdre notre guide de vue. Il y a tant de choses à voir !...

 

 

 

 

 

 

Nous parcourons ensuite la "Via Dolorosa" ou "chemin de la souffrance" (le chemin de croix où Jésus fut mené à la mort) considérée par les chrétiens comme la route la plus sacrée au monde. Elle s'étend sur environ 500 mètres et est marquée par neuf des quatorze Stations du chemin de Croix. Les cinq dernières stations sont à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre. 

La rue est bruyante avec ses marchands qui vous font signe pour vous vendre leurs produits. De grandes bâtisses de pierre bordent la voie de chaque côté et au lieu d’un sentier bordé d’arbres, un escalier de pierre qui semble interminable traverse toute la cité. Les pèlerins chrétiens réalisent sans doute avec étonnement que cette scène n’est pas nouvelle ; en fait, c’est exactement ce que Jésus aurait vu ce vendredi là. C’était la semaine de la Pâque, et Jérusalem était submergée par le flot des pèlerins. Beaucoup d’entre eux auraient  détourné le regard, par crainte des Romains… 

 

C'est en ce jour, Souccot, fête juive faite de réjouissances et de chants. C'est le troisième des festivals de pèlerinage et il dure 7 jours. Souccot est à la fois un festival agricole et religieux. Pendant ces 7 jours, les Juifs habitent dans des huttes (tentes) faites à la main, “soucca” que l’on commence à construire juste après le Jour du Kippour. La soucca peut être construite sur le balcon, le toit ou dans la cour de la maison. Son but est de rappeler au peuple juif que les Hébreux vécurent dans de telles habitations dans le désert du Sinaï après sa sortie d’Egypte. Nous croisons des familles qui, ayant sorti leurs plus belles tenues, se rendent dans les cynagogues, des groupes d'hommes chantant et dansant. Devant cette joie, nous sommes loin d'imaginer les troubles qui se déroulent si près de nous.

 

 

 

 

Nous arrivons sur la place de la Basilique du Saint-Sépulcre située dans le quartier chrétien de la Vieille ville de Jérusalem. Cette basilique est vénérée par une grande partie des chrétiens qui y vont en pèlerinage depuis le IVe siècle.  Il s’agit d'un sanctuaire englobant le lieu de la crucifixion (le Golgotha), ainsi que la grotte où le corps du Christ fut déposé après sa mort (le Saint-Sépulcre ou tombeau de Jésus). Par inférence, c'est là qu'aurait eu lieu la résurrection. Enjeu symbolique fort, l'église accueille les cultes de plusieurs confessions chrétiennes différentes. Toutes ces communautés y sont protégées par le statu quo sur les lieux saints. Elle est également un des sièges du patriarcat arménien et orthodoxe de Jérusalem. 

Beaucoup de ferveur au sein de cette église, les croyants embrassent la pierre sacrée où fut lavé Jésus crucifié ou des murs sans que nous en saisissions là une signification. Aujourd'hui, la foule des fidèles, pèlerins et touristes qui visite ce sanctuaire peut être déconcertée par son architecture mal définie, fruit d'une longue histoire, et par son atmosphère moite, bruyante et étouffante peu propice au recueillement. C'est une ruche mais il est si enrichissant de voir toutes ces nationalités et ethnies réunies dans une même dévotion.

 

Nous arrivons enfin au mur des lamentations ; lieu sacré, emblématique. De nos jours, il représente le lieu le plus sacré pour les juifs, en raison de sa proximité avec le saint des saints, un haut lieu du judaïsme. Il constitue ainsi un endroit où l'on vient prier et où certains juifs inscrivent leurs prières sur des papiers qu'ils insèrent dans les fissures entre les pierres. L'esplanade est également un lieu de rassemblement et de célébration, que ce soit pour des événements d'envergure nationale ou simplement des bar-mitsvah. Bien que le mur soit principalement connu pour être un lieu sacré pour les juifs, il a également une signification importante pour les musulmans, puisqu'il soutient l'esplanade sur laquelle se trouve le dôme du Rocher. Nous sommes séparés en deux groupes : les femmes à droite devant porter chapeau ou foulard et les hommes à gauche avec chapeau ou kippa. L'atmosphère est toute autre, nous sentons une force qui est au delà de la ferveur. Si les femmes prient en silence la tête et les mains collées au mur, les hommes, hormis quelques-uns, crient, chantent, s'agitent, à la limite de la transe...

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jerusalem st sepulcre
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